Écrire une poésie
Quelle douce hérésie
Dans cette société
Qui coupe sous le pied toute créativité
Pourtant j’en ai écrit plus de cent
Voire plus encore
Des poèmes parfois optimistes, parfois déprimants
Quand je suis éveillé ou quand je dors
J’en ai écris tels des exutoires
J’en ai écris pleins d’espoir
J’en ai écris des dépressifs
Que j’ai accrochés tels des récifs
Mais un poème finalement, qu’est-ce que c’est ?
Un moyen pour moi de me rappeler
Qui je suis, qui j’étais et je serais
Parfois j’en rigole, d’autres je m’en vais pleurer
Poèmes nostalgiques
Mes yeux me piquent
Une larme coule sur ma joue
Je ferme la page, et puis c’est tout
Poèmes heureux
Mes traits sont moins nerveux
Ma bouche s’élargit
Je souris entre deux soupirs
Poèmes désespérés
Je les méprise après
Je m’y accroche pendant
Dans ces moments de désespoir troublant
Poèmes critiques
Le bruit de la société me pique
Au vif, au plus profond
Dans des vers faussement héroïques je me morfonds
Poèmes fleuris, poèmes légers
Les voici surgir quand moins je m’y attendais
Me dire que tout n’est pas noir
Me redonner force et espoir
Oh poésies, vous faites partie de moi
Et moi partie de vous
Vous êtes tristes, joyeuses, belles, et c’est fou
A quel point vous me sortez toujours de l’émoi
Merci d’exister, merci d’être là
Des vers simplement posés, sans tracas
Me tireront plus haut, vers des sommets
Que je n’avais pu imaginer
Laisser place à la créativité et enfin se libérer
Par la puissance des mots se laisser porter
Voir les lettres se courir après avec perfection
Voici mon humble ambition
Une réflexion sur “Douce hérésie”