Comment faire pour ne pas se sentir vieille en passant les portes de son cinquième Expresso ?
Emportez avec vous une nouvelle équipe tout fraîche, quelques rédacteurs déjantés encore pétillants d’innocence ; des journalistes jeunes en pleine floraison qui ne savent pas encore à quoi s’attendre. Faites leur acheter des costumes et décors douteux quelques jours plus tôt avec des airs de colonie de vacances. Faites leur croire que vous êtes Shéhérazade et qu’ils sont vos esclaves (c’est sympa comme jeu). Transformez en un en vizir, une en danseuse orientale, un autre en petit Jésus plus si petit que ça. Placez les devant un chrono géant, plongez les dans l’eau bouillante, laissez mijoter. Puis offrez leur plusieurs tablettes de chocolat pour survivre, une dose d’amour plus forte que de raison, un brin de folie supplémentaire, et laissez venir.
Quelques heures plus tard, ils vous auront encore émerveillée. Une, deux, trois, quatre ou cinq fois ; on ressort toujours plus heureux du gymnase Louis Lumière. Parce qu’en 15 heures, votre équipe a encore une fois su vous montrer à quel point vous aviez raison de vibrer pour eux.
Charlotte, Shéhérazade (presque) tyrannique
« Expresso a été pour moi une découverte, tant du festival en lui-même que du journalisme jeune. Les intervenants sont tops, l’organisation est impeccable et tenue jusqu’au bout de la nuit blanche dans une ambiance déboîtée. On reste bouche-bée devant le talent des autres quand le matin on découvre la une de leur journal avec leurs incroyables dessins. On s’entraide pour finir un remix d’Orelsan sur le revenu universel ( au début ça a eu du mal à coller à la musique sans vous mentir ). Les fameux happening sont parfois des plus mystiques ( des mariages organisés de forces entre journalistes non consentants ) mais souvent bien travaillés comme le monopoly géant fabriqué sur mesure ( une case par rédaction ! ) Et même pour les dormeurs-mangeurs je tiens à dire que la salle de repos n’est pas mal et que la paella est très appréciable. »
Martin, cheikh paresseux
Un week end unique ! Jamais je n’aurais pensé vivre une telle expérience. Tout a commencé lorsque notre gourou alias Charlotte Meyer nous a proposé de participer à ce grand festival. J’ai accepté par curiosité mais j’étais bien loin de me douter de ce qui allait se passer, entre découvertes, rires, rencontres, stress, fatigue, pression, détente, happening, conférence, originalité, temps, inspiration, vitesse : comme vous pouvez le voir beaucoup d’émotions m’ont traversée en une nuit. Le temps de 15h de travail pour sortir une tonne d’articles, essayant à chaque fois d’avoir été le plus original, le plus intéressant, le plus marquant des journaux. La compétition fut rude mais une fois lancée on ne veut plus s’arrêter ! Je pense que vivre ce genre d’expérience n’arrive pas très souvent voir pratiquement jamais et c’est pour ça qu’il faut absolument tenter l’expérience au moins une fois dans sa vie. Mais à côté de ça Expresso nous offre quelque chose d’inestimable, comme des rencontres qui peuvent devenir des amis et parfois même plus (petit clin d’œil à notre chef) il nous permet de découvrir de nouvelles personnes, de s’instruire, d’amplifier notre culture, d’en ressortir plus riche et ça, ça n’a pas de prix!
Angélique, vizir-toujours-happy
« Expresso pour moi commença
La journée où la tonnelle on chercha*
Armés de patience et de bonne volonté
Face à des vendeurs désagréables à souhait
Jamais je n’aurais pu croire
Que notre thème nous porte proches du désespoir
Finalement nous avons réussi
Vêtus tels les personnages des milles et unes nuits
Nous avons installé notre tente dans le désert
Coussins, tapis, petites lumières
Nous étions prêts à en découdre finalement
A traiter les sujets avec passion et acharnement
Ainsi les premiers sujets virevoltants
Me firent comprendre ce qu’il y avait d’excitant
Dans ce rassemblement de centaines d’individus
Réunis par une passion, on ne compte plus
Des heures et des heures à écrire
Par une douce folie rendus ivres
Des moments intenses, des moments fous
Des moments calmes, des moments doux
Expresso c’est ça, un plein d’émotions
Des réflexions et des réflexions
Pour finalement trouver l’idée
Qui saura vous exalter
Expresso, c’est fini maintenant
Mais quels bons souvenirs
Moi, parmi de jeunes combattants
Rêveurs de tous les instants
Animations, rires, musiques
Une vidéo et une parodie épique
Expresso, c’était si bien
Qui sait, on se reverra peut-être demain »
Pablo, prince poète
« Difficile d’être originale quand on sait que nous avons vécu cette même aventure à dix,
mais voici ma version des faits. Si j’étais originale et désireuse de faire un trait d’esprit, je dirais qu’Expresso, c’était nul juste pour me démarquer. Sauf que je n’en ai pas envie, parce que c’était vraiment trop bien. Être en pleine effervescence, écrire, rire pendant quinze heures (dont celles que l’on devrait consacrer au sommeil) est une expérience extrêmement particulière. Avant tout, c’est mettre à l’épreuve ses propres limites, mentales comme physiques. C’est courir à travers la salle chaque fois que retentit un jingle insupportable pour découvrir le sujet suivant et/ou une animation alors même que tu aimerais te rouler en boule dans un coin et somnoler quelques temps. C’est resserrer les liens avec les autres membres de la rédaction, leur envoyer des petits mots tout gentils incognito. C’est rencontrer des personnes géniales et espérer qu’on les reverra un jour. C’est s’émerveiller devant la créativité et le talent d’un tas d’autres journalistes jeunes. Et c’est se retrouver à écrire des horreurs sur MeToo pour les mettre dans la bouche d’une fausse porte-parole de Trump, se retrouver presque en pleurs parce qu’on ne connaît pas du tout Netflix, qu’il faut un article sur la question et qu’il est déjà cinq heures du matin. Et le pire, ce n’est pas du tout la nuit blanche, le stress de ne pas faire assez bien ou l’angoisse de ne pas boucler à temps comme on pourrait le croire. Ce n’est même pas le moment des résultats : la victoire la plus importante est l’accomplissement en lui-même, pouvoir se dire qu’on l’a fait tou.tes ensemble. Non, le plus dur est la redescente ; quand l’énergie retombe, quand l’extérieur de l’immense salle se remet à exister, quand il faut prendre le métro, somnoler une heure et faire le voyage jusqu’à la maison. Pour autant, c’était une expérience magique, enrichissante et j’espère vraiment pouvoir participer à la prochaine édition du festival dans les rangs de Combat. »
Marion, princesse Licorne
« Petit pictave, autrement appelé « pécore », ou « provincial » par mes congénères/collègues de Combat, un aussi gros festival de journalisme jeune dans la capitale ne pouvait que m’impressionner. Nous sommes arrivé.e.s une petite heure avant le début du lancement du festival. Quand tou.te.s les participant.e.s étaient présent.e.s, le rush de 15 heures a pu commencer.
Pour quelqu’un qui aime travailler en urgence, je peux dire qu’Expresso m’a servi. Nous avons dû fournir en 15 heures un travail de 10 articles. Dit comme cela, c’est simple. Mais on ne s’imagine pas l’organisation qu’il faut avoir pour parvenir à un tel résultat. Nous étions 10, soit le nombre maximal de participants pour une équipe. Malgré la motivation, beaucoup d’éléments rentrent en jeu et pénalisent une équipe, même soudée : la fatigue, les problèmes techniques (informatiques…), le stress, la longueur des différents articles, le temps, le montage audio ou vidéo pour certains articles…
Personnellement, j’ai participé de façon active à environ 3 articles sur la totalité fournis à la fin des 15 heures, et de façon partielle aux autres. Cette expérience a permis, entre autres de me conforter dans l’idée que le travail d’équipe est une très bonne chose, surtout si cette équipe est présente dans un seul et même but : réussir. Pas forcément gagner, mais réussir à fournir le travail demandé dans le temps imparti. Evidemment, le but second de cette même équipe est de remporter le festival et l’épreuve.
Les sujets du festival étaient très variés : féminisme, Donald Trump, e-sport, économie… Autant de sujets pouvant permettre à différentes personnes et personnalités de s’exprimer. Ce fut vraiment une expérience enrichissante. Elle a permis de souder l’équipe, car nous nous sommes rendus compte de l’importance du travail commun, l’importance du choix des personnes pour travailler sur tel ou tel sujet… Mais ça a aussi permis de rencontrer des personnes, venant ailleurs, de toute la France. C’est donc une expérience purement humaine.
Je tenais à remercier tous les membres de Jets d’encre, et de l’organisation du Festival Expresso. L’animation était formidable, originale, elle nous permettait de sortir un peu de ce rush général, de la pression qui s’est imposée, tout en nous gardant dans cet objectif de savoir quel était le prochain sujet sur lequel nous devions plancher. Tout était fait pour que nous nous retrouvions dans une bonne ambiance (les caméramens, les journalistes…), mais aussi dans une sécurité et une sérénité, dut à la présence notamment des « forces de sécurités mais aussi de la croix rouge.
Bref, tout était fait pour que nous passions un bon moment, et cela a bien réussi.
Merci Jets d’Encre ! «
Pierre, Jésus low-cost (d’amour)
« Grand moment de partage un peu fou, avec des rencontres incroyables et une
équipe qui en ressort d’autant plus soudée, avec l’envie d’écrire grandissante à vue d’œil. Expresso c’est ce temps d’intensité entre les membres de Combat.
De quoi donner envie aux jeunes de prouver leurs engagements, leur rage et leurs valeurs dans un monde où ils sont trop facilement oubliés, dénoncés et critiqués.
La voix de la jeunesse vit dans ces journaux. »
Coline, sultan infatigable
« Expresso c’est reparti ! Et j’attendais ça avec impatience …
Cette deuxième année pour moi a encore une fois été riche en émotions . On s’est tous retrouvés , mais j’ai aussi rencontré des personnes de Combat que je ne connaissais pas, et qui sont comme toujours devenus des amis. On s’est amusés, on a profité, on a pris beaucoup de café et on a pas mal écrit, mais bizarrement on a pas beaucoup stressé. Alors bien sûr on n’a rien gagné , mais honnêtement ça n’a aucune importance parce qu’on s’est tous donnés à fond, on s’est creusés la tête pour écrire des articles engagés, drôles, décalés comme on a l’habitude de le faire et cela nous a encore permis de progresser et de nous enrichir. Expresso ce n’est pas seulement une nuit blanche dans un gymnase où l’on écrit des articles, c’est aussi une réelle expérience, un moment d’échanges et de rencontres avec des gens géniaux et juste pour ça je n’ai qu’une hâte : revenir l’année prochaine ! »
Fanny et Lucie, le duo infernal de retour
Et le meilleur pour la fin…
Gwen, le Tiramisu Géant
*L’équipe de Combat tient à remercier Cyrielle la Tonnelle qui a été géniale ♥